EGLISE ST JULIEN
Dimanche : Messe à 10h30 le 1er dimanche du mois Semaine : Messe à 12h15 le mardi et à 9h le samedi |
D'après la date de baptême de sa cloche, cette église aurait été construite au XVIème siècle. Elle dépendait de l'ancien château féodal situé a l'extrémité nord du village. Une bulle du Pape Innocent XI du 17 juillet 1687 « permet l'établissement d'une confrérie sous l'invocation de Saint-Julien et d'en célébrer la fête le 28 août de chaque année ». L'entrée primitive de cette église Saint-Julien était peut-être sous le clocher-mur. Le prêtre qui habitait le village, officiait dès le XVIème siècle également à Seilh.
Intérieurement, il faut noter dans le chœur plusieurs peintures murales du XIXème siècle, restaurées en 1999 et ayant pour thème la vie de Jésus-Christ et sur les murs de la nef des tableaux de même inspiration. Une statue en plâtre polychrome et doré représente Saint-Julien l'Hospitalier, patron de Beauzelle.
L'histoire de ce personnage est connue par « La Légende dorée », recueil de vies de saints composé par Jacques de Voragine aux alentours de 1260 et par un conte de Gustave Flaubert écrit en 1877. Un cerf aurait prédit à Julien, jeune notable très cruel envers les animaux, qu'il tuerait ses père et mère. Dans la crainte d'un tel malheur, il s'enfuit de chez lui mais, malgré tout, il tue ses parents par erreur.
En expiation, il devient ermite près d'un fleuve. Il aide les voyageurs à le traverser et se montre secourable pour tous les pauvres. Un jour, il nourrit du mieux possible et réchauffe de tout son corps un lépreux qui était en fait Jésus-Christ ou son envoyé.
Grâce à toutes ses bonnes actions, Julien obtient le pardon de Dieu qui lui accorde le repos éternel au paradis.
Petite histoire de Beauzelle
En 1307, Beauzelle faisait partie de la seigneurie de Blagnac.
Beauzelle, du dialecte local BAOUZELLE, nom de l’unique chaumière qui, selon la tradition, se dressait autrefois au milieu de la forêt environnante et servait de halte aux gens de passage.
Sur la rive gauche de la Garonne, à une dizaine de kilomètres en aval de Toulouse, Beauzelle étend ses quelques 468 hectares entre les communes de Seilh, d’Aussonne, de Blagnac, de Toulouse et de Fenouillet. A la bonne saison, son ramier très ombragé, attire promeneurs et pêcheurs.
Comme de nombreuses communes situées à la périphérie d’une grande ville, Beauzelle vit une mutation d’une exceptionnelle ampleur. En 1886, le village compte 254 habitants et comprend outre le village proprement dit, le hameau de la Sur ou de Gailhard et quelques maisons isolées telles les métairies de Jonca, de Fernier, de Lagorée (ou la Gorrée) et de Latché. A la même époque, quatre voies desservent l’agglomération : la grand rue, la rue de Jonca, la rue de l’église, la rue de la Fontaine.
D’ août 1898 à février 1899, il y a tout juste cent ans, vivait à Beauzelle le célèbre peintre Henri MATISSE avec sa femme Alexandrine Parayre née à Beauzelle le 16 février 1872. Leur premier fils Jean y naquit lui aussi le 10 janvier 1899.
Aujourd'hui Beauzelle compte 5500 habitants.